Le groupe allemand FlixBus, qui détient la moitié du marché du transport par cars longue distance, renforce ses positions via l’acquisition d’Eurolines en France (où les cars circulent sous la bannière Isilines), en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne et en République tchèque. Transdev, filiale de la Caisse des dépôts dont elle détient 66% du capital, conserve l’activité de location de cars en France, exploitée sous la marque Isilines. Eurolines couvre la majeure partie de l’Europe (un réseau de 25 pays) et a transporté 25 millions de voyageurs l’an dernier. Ce sont 45 millions de personnes qui ont voyagé dans les cars de FlixBus, qui couvre 29 pays.
En 2018, FlixBus a fait voyager 7,3 millions de personnes. L’entreprise va être en concurrence directe avec les cars de BlaBlaBus, le nouveau nom de Ouibus. La plateforme de covoiturage française BlaBlaCar a annoncé l’acquisition de la filiale de la SNCF en décembre dernier ; c’est à la fin du printemps que la transaction sera effective. FlixBus et BlaBlaBus seront les deux survivants de la libéralisation du marché français des cars longue distance, qui remonte à 2015. Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait ouvert le secteur à la concurrence.
Le marché français du transport longue distance par cars se porte bien. Selon l’Arafer, le régulateur du secteur, ce sont 8,9 millions de voyageurs qui ont été transportés l’an dernier en France, un trafic en progression de 26% grâce, entre autres, aux perturbations du printemps à la SNCF. Le chiffre d’affaires global des transporteurs s’est établi à 31 millions d’euros au dernier trimestre. C’est 17% de plus que l’année précédente à la même époque.
En 2018, FlixBus a fait voyager 7,3 millions de personnes. L’entreprise va être en concurrence directe avec les cars de BlaBlaBus, le nouveau nom de Ouibus. La plateforme de covoiturage française BlaBlaCar a annoncé l’acquisition de la filiale de la SNCF en décembre dernier ; c’est à la fin du printemps que la transaction sera effective. FlixBus et BlaBlaBus seront les deux survivants de la libéralisation du marché français des cars longue distance, qui remonte à 2015. Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, avait ouvert le secteur à la concurrence.
Le marché français du transport longue distance par cars se porte bien. Selon l’Arafer, le régulateur du secteur, ce sont 8,9 millions de voyageurs qui ont été transportés l’an dernier en France, un trafic en progression de 26% grâce, entre autres, aux perturbations du printemps à la SNCF. Le chiffre d’affaires global des transporteurs s’est établi à 31 millions d’euros au dernier trimestre. C’est 17% de plus que l’année précédente à la même époque.